Fernand Pinal est né à Bruyères-et-Montbérault, « presque au pied de la montagne de Laon », le 13 décembre 1881. Après six ans au Lycée de Laon, il fait son droit à Paris, poursuivant parallèlement des études artistiques, notamment à l’Ecole des Beaux-Arts. Il mène ensuite quasiment une double carrière : fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, cet homme érudit aux multiples talents s’adonne avec passion à ses activités artistiques, tour à tour peintre, graveur, mais aussi violoncelliste, comédien, poète, critique d’art, illustrateur… Ses œuvres peintes ou gravées
apparaissent fréquemment dans les salons d’art moderne et Fernand Pinal est reconnu au sein de la Société des artistes français. Le thème favori de ce peintre et graveur est le paysage, avec une prédilection évidente pour les arbres. Il affectionne tout particulièrement le patrimoine de l’Aisne, représentant volontiers certains de ses monuments dont cette émouvante série des églises dévastées après la Grande Guerre. En dehors de sa résidence parisienne, il séjourne dans le sud de l’Aisne, à Charly-sur-Marne, prenant pour modèles de ses œuvres les paysages de l’Orxois et de
la Vallée de la Marne. C’est dans l’Aisne qu’il s’éteint en 1958, dans son atelier de Romeny.
apparaissent fréquemment dans les salons d’art moderne et Fernand Pinal est reconnu au sein de la Société des artistes français. Le thème favori de ce peintre et graveur est le paysage, avec une prédilection évidente pour les arbres. Il affectionne tout particulièrement le patrimoine de l’Aisne, représentant volontiers certains de ses monuments dont cette émouvante série des églises dévastées après la Grande Guerre. En dehors de sa résidence parisienne, il séjourne dans le sud de l’Aisne, à Charly-sur-Marne, prenant pour modèles de ses œuvres les paysages de l’Orxois et de
la Vallée de la Marne. C’est dans l’Aisne qu’il s’éteint en 1958, dans son atelier de Romeny.
Revendiquant sa qualité de « peintre régionaliste », Fernand Pinal est considéré comme un paysagiste post-impressionniste qui sut garder sa propre personnalité parmi les artistes et les courants du XXe siècle. Il exprima tout son amour pour le sol natal et resta attaché toute sa vie à son « cher Laonnois » qui le ramenait à sa plus tendre enfance. Il créa en 1936 et présida la Société des artistes laonnois, association existant toujours aujourd’hui. Il écrivait vers la fin de sa vie : « Si je ne peux me prétendre le plus peintre des Laonnois, je suis certainement le plus Laonnois des
peintres, par le cœur tout au moins. »
peintres, par le cœur tout au moins. »
L’exposition présente des peintures, de nombreuses gravures et une riche documentation présentant l’artiste. Une partie de son matériel de peintre et de graveur
est également exposée.
est également exposée.